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LEXIQUE DE L'APPRENTI NEUROLOGUE




Aire : Il existe trois types d’aires cérébrales différentes. Les aires primaires sont des aires motrices, sensitives et intellectuelles. Elles reçoivent des informations par l'intermédiaire de structures sous-jacentes qui envoient des projections. Ces informations sont ensuite transmises aux aires secondaires. Les aires associatives, quant à elles, sont situées au carrefour des différents lobes cérébraux. C’est à se niveau que se déroule l'intégration des diverses inférences provenant des aires primaires, secondaires et tertiaires. 

Autiste : Personne atteinte d’une attitude pathologique du nom d’autisme, qui consiste en le détachement des évènements environnant et d’un repli sur soi-même. 

Aire motrice : Zone du cerveau qui permet de réaliser des mouvements volontaires. 

C 

Cerveau : Le cerveau est contenu dans le crâne avec le cervelet et le tronc cérébral. Il est constitué de deux hémisphères liés entre eux. 

Cortex cérébral : le cortex cérébral est, à l’instar de tous les cortex de l’organisme, la partie périphérique des hémisphères cérébraux. C’est le véritable siège des fonctions neurologiques telles que l’intelligence ou le mouvement. Il joue un rôle primordial en ce qui concerne les fonctions nerveuses de base comme la motricité, la sensibilité, et la sensorialité. 

Capacités cognitives : Capacités qu’a un être humain pour acquérir des savoirs et à traiter toutes ces informations obtenues (raisonnement, prise de décision, la mémoire). La cognition représente également le fait de pouvoir exécuter des processus plus élémentaires comme la perception, la motricité ainsi que les émotions. 

L 

Lobe cérébral : Le cortex est divisé en plusieurs lobes par des scissures et des sillons plus ou moins profonds. Les lobes du cerveau sont divisés à leur tour en circonvolutions cérébrales. Chaque circonvolution cérébrale correspond à peu près à une aire fonctionnelle différente. 

Lobe temporal : Le lobe temporal comporte les aires auditives, une partie des aires du langage ainsi que de zones ayant pour principal rôle le processus de mémorisation. 


Thalamus : Situé dans le système limbique, le thalamus constitué de deux noyaux permet de traiter les informations sensitives avant de les transmettre au cortex. 


Neurones : Cette cellule est l'unité fonctionnelle de base du système nerveux car elle assure la transmission d'un signal bioélectrique appelé influx nerveux. 

Neurotransmetteur : est une molécule chimique qui assure la transmission d’informations ou de messages d'un neurone à l'autre. Exemples de neurotransmetteurs : l'adrénaline, la dopamine, l’endorphine… 

I 

IRM : L’Imagerie par résonance magnétique est une technique d’imagerie médicale qui permet de visualiser avec grande précision certains organes d’êtres vivants. Réalisée sous la direction d’un médecin spécialiste en radiologie, cet examen détermine la position exacte des lésions que l’on n’arrive pas à repérer à l’aide d’un scanner. 


Hormones : Substance biologique sécrétée par la glande endocrine. Elle agit sur le fonctionnement de certains organes et dans certains processus après avoir été véhiculée dans le sang. Certaines hormones ont une influence sur la croissance cellulaire. 


Substance pharmacologique : c’est un composé administré à un organisme pour qu’il y provoque des réactions voulues. On peut citer les drogues par exemple 

E 

Électro physiologie : C’est l’étude de l’activité électrique en particulier dans les cellules musculaires et nerveuses. 

Électro encéphalographie : Inventée dans les années 1920 (mais peut utiliser à l’époque) par le psychiatre allemand Berger, l’électro encéphalographie consiste en l’étude d’un tracé obtenu au moyen d’un enregistrement de l’activité électrique du cerveau, c’est donc l’activité électrique des cellules nerveuses (le signal émis par l’électroencéphalogramme est faible de l’ordre du microvolt). 


Hémisphère cérébrale : Ce sont les parties gauches et droites du cerveau. Ces deux hémisphères sont quasi symétriques. Chaque hémisphère reçoit des informations sensorielles et commande la motricité du corps humain. 


Psychomotricité : composée du mot « psycho » et « motricité », la psychomotricité est donc un lien étroit entre le psychisme et le corps. C’est donc la relation entre l’organisation des gestes, des mouvements et notre ressenti. 

Psychologie dynamique : étude des modifications des phénomènes psychologiques lors d'une variation des conditions dans lesquelles est le sujet.

Musique et consommation



Les effets de la musique sur le comportement du consommateur ont été vérifiés plusieurs fois et sont utilisés depuis longtemps dans les techniques du marketing. Dans les années soixante, par exemple, les jingles sont devenus très populaires dans les spots publicitaires à la télévision et à la radio. Depuis, la musique s’est trouvée une place privilégiée dans l’offre commerciale, ce qui a donné naissance à ce qu’on appelle « le marketing sonore ou musical». 


Dans les lieux de vente, la musique d’ambiance joue un rôle important car elle « humanise » les consommateurs. Elle influence positivement son comportement quant à sa perception de l’image du lieu. La musique augmente même le plaisir que ressent le consommateur et le met de bonne humeur. Cela provoque aussi en lui une intention d’achat et une volonté de dépenser plus. La musique peut aussi influencer le consommateur à revenir et le pousser à rester plus longtemps. 

Cependant, le silence évoque l’absence, le deuil et entraîne un sentiment d’angoisse et de stress. Ainsi sans musique, les clients restent moins longtemps au restaurant par exemple, discutent moins avec les serveurs et sont plus stressés. 

Avec plus de détails, la musique exerce un impact sur l’attitude des êtres humains à travers ses différents aspects comme le volume, le tempo et le style. 

1) Le volume

 Le volume influence l’attitude du consommateur. Pour prouver cela, nous étudierons une expérience qui a été menée par Nicolas Guéguen, Professeur en sciences comportementales à l’université Bretagne Sud. M. Guéguen a étudié le comportement de 120 personnes (60 femmes et 60 hommes) entre 18 et 30 ans dans un bar à Paris. Il a remarqué que lorsque le volume sonore est faible ou habituel, le comportement d’achat ne changeait pas, tandis que lorsque le volume est plus fort, la consommation est plus importante. Peut-être que la musique forte a un effet négatif sur les échanges sociaux et donc donne au client envie de boire car il parle moins ? Ce qui est sûr c’est qu’il existe une différence significative entre un volume élevé et un volume faible, incitant le consommateur en condition de musique forte à consommer davantage.




2) Le tempo


    
Le tempo est un autre composant de la musique qui influence le comportement de consommation. En effet, devant la musique, nous ne sommes que de vulgaires pantins. Des chercheurs ont montré que la musique exerce sur nous un pouvoir hypnotique car nous réglons constamment nos mouvements sur son tempo. 


Ces chercheurs ont mesuré le temps de parcours des clients dans les rayons d’un supermarché américain en fonction du tempo de la musique d’ambiance. Ils ont remarqué que pour un tempo lent, les consommateurs marchaient plus longtemps dans les rayons, soit 20 secondes de plus que la musique au tempo rapide. Or, il est évident que plus on s’attarde dans un magasin plus on dépense. En effet, le supermarché qui a adopté cette méthode après l’expérience a vu ses bénéfices journaliers augmenter de 38 %.



Cela s’applique aussi pour les restaurants. Un tempo lent incite le consommateur a rester plus longtemps et à commander un dessert par exemple. Ainsi dans un restaurant aux Etats-Unis, l’addition moyenne en présence d’un tempo lent est de 21.63 dollars contre 18.57 dollars avec un tempo rapide. 

A l’opposé, un tempo rapide incite le consommateur à rester moins longtemps. Il permet alors de faire manger rapidement les clients d’un snack lors de la pause déjeuner afin qu’ils libèrent la place à d’autres clients. 

On remarque bien que les stratèges de la société de consommation adaptent le tempo et le volume d’une musique à leur besoin pour maximiser les profits.


3) Le style 


Le style de musique dans les publicités influence le jugement des consommateurs sur le produit en question. En effet une musique associée à un produit donné peut pousser à acheter. Une expérience menée en 1980 par des chercheurs américains a démontré ce phénomène. Ils ont proposé à des étudiants américains deux stylos quasi-identiques, l’un était associé à la Bande Originale du film Grease, tandis que l’autre était accompagné d’un air de musique indienne. 79% des étudiants ont choisi le premier. Ainsi une musique associée à la culture ou à la personnalité de l’individu influence positivement son acte d’achat. 



Rajoutons aussi que selon des études, la musique classique incite le consommateur à acheter des articles plus chers. Par exemple, une étude menée dans un restaurant à Londres a montré que les clients commandaient des entrées et des desserts plus chers et du café à la fin du repas lorsque la musique classique était diffusée. L’addition moyenne augmentait ainsi de 10%. Dans un autre lieu de vente, ici de vin, la diffusion de la musique classique encourageait les clients à acheter des bouteilles plus chères.



Interprétation des résultats

A- LE TEST-T

Afin de vérifier s’il y a une différence significative entre les moments avec et sans musique, nous avons fait, pour chaque genre musical, une analyse statistique, appelé test-t. Ce test-t, réalisé à l’aide d’un logiciel de statistique appelé SPSS, permet après plusieurs calculs intermédiaires de produire une valeur appelée p (ou Sig). Cette valeur désigne la probabilité de commettre une erreur en déclarant qu’il y a une différence significative entre les moments avec et sans musique.

Dans toutes les sciences humaines,le seuil de probabilité tolérable de commettre une erreur est de 0,05, ainsi : 
  • Si p > 0,05, il est obligatoire d’accepter l’hypothèse postulant qu’il y n’y a pas de différence de rythme cardiaque entre les moments avec et sans musique. 
  • Si p < 0,05, il faut conclure qu’il y a une différence significative de fréquence entre les moments avec et sans musique. Ce cas là démontre effectivement la relation entre la musique et le rythme cardiaque. 

Voici le résultat du test-t pour chaque genre musical :

Effet de la musique classique sur la FC 


En utilisant le test statistique, nous avons trouvé un P supérieure à 0,05. Il n’y a pas de différence significative. Donc, nous n’avons pas pu conclure qu’il y a une influence de la musique classique sur la fréquence cardiaque.


Effet de la musique Rock sur la FC 


En utilisant le même test, nous avons trouvé un P à 0,0001 inférieur à 0,05. Nous avons alors déduit qu’il y a une différence significative. La musique Rock a donc une influence sur l’accélération du rythme cardiaque. 

Effet de la musique Techno sur la FC 


Nous avons trouvé un P inférieur à 0,0001. Il y a donc une différence significative. Nous avons conclu qu’il y a une influence de la musique techno sur l’accélération de la fréquence cardiaque.


B. LE TEST DE FRIEDMAN

Un test appelé test de Friedman nous a permis d’étudier la relation entre le style de musique et la FC. 

Légende : freuecem correspond à la musique classique. Freuncer à la musique rock et fequencet à la musique techno.




On a constaté qu’il y a une différence significative. Donc, le type de musique influence le rythme cardiaque en accélérant la fréquence cardiaque, et la musique Rock occupe la première place (rang moyen = 2,65) suivie de la musique techno (rang moyen = 2,10).

Conclusion


Le test-t nous a permis d’affirmer qu’il y a bien corrélation entre musique et rythme cardiaque. Le test de Friedman, a permis de confirmer l’influence du genre de musique sur le rythme cardiaque. On constate une augmentation de la fréquence cardiaque par la musique Rock (1er rang) suivie de la musique Techno. Aucune influence n’a été constatée pour la musique classique. 

D’une part, cette expérience nous a permis de comprendre en quoi la musique joue un rôle si important dans notre société. Son influence sur le rythme cardiaque expliquerait notamment les moments d’euphorie et d’agitation que l’on ressent lorsqu’on écoute une musique au rythme élevé comme la musique techno ou rock. 

Quant à la musique classique, nous pensons qu’il serait intéressant d’approfondir les recherches avec un nombre plus important de volontaires. Si elle réussit à baisser le rythme cardiaque, elle serait un excellent stimulus pour réduire les moments d’énervement ou d’agitation de certaines personnes. 

Enfin, sur le plan personnel, cette expérience nous a bien démontré que le contact et les relations humaines sont indispensables pour réussir une démarche scientifique. C’est à ce sujet que nous tenons à remercier particulièrement le Docteur Laila Haddour, Cardiologue, qui nous a permis de réaliser cette expérience au sein de son service. Nous remercions également le Docteur résidant en cardiologie, Docteur Tarik, qui avec une extrême gentillesse nous a encadré tout au long de l’expérience. Enfin, nous remercions les infirmières Samira et Saida pour leur aide et leur grande implication ainsi que les volontaires qui ont bien voulu se livrer à cette expérience.

Observation des résultats

Après analyse des électrocardiogrammes, les fréquences cardiaques  en nombre de battements par minute des volontaires (V) sont comme suit:


Voici les évolutions du rythme cardiaque pour chaque volontaire (V) :












EVOLUTION DU RYTHME CARDIAQUE MOYEN

L’évolution de la fréquence cardiaque moyenne (représentative pour l’échantillon) en fonction du type de musique est représentée par la courbe ci-après. 

Elle permet de relever une augmentation du rythme cardiaque lors de l’écoute de la musique rock et techno et une très faible baisse lors de l’écoute de la musique classique.




EFFET PAR GENRE MUSICAL

Voici les résultats détaillés de l’effet de chaque genre musical sur le rythme cardiaque :





4 patients sur 9 ont enregistré une faible baisse du rythme cardiaque lors de l’écoute de la musique classique.



8 patients sur 9 ont enregistré une augmentation du rythme cardiaque durant l’écoute de la musique rock.



7 patients sur 9 ont enregistré une augmentation du rythme cardiaque. 2 patients quant à eux, ont enregistré une faible augmentation.

Enfin, nous avons comparé l’effet des trois musiques sur chaque volontaire : 


  • C’est en écoutant du rock que le rythme cardiaque a le plus augmenté pour 6 volontaires 
  • C’est en écoutant de la techno que le rythme cardiaque a le plus augmenté pour 3 volontaires 
  • Les fréquences liées à la musique classique sont les plus basses. 

Protocole expérimental: Musique et Coeur

L'expérience qui a été réalisée avait pour objectif de savoir si la musique a réellement un effet sur la fréquence cardiaque. Ceci pourrait expliquer en partie l'influence que la musique a sur nous et pourquoi cette dernière occupe une place si importante dans notre société.




Rappel

Le cœur est un organe musculaire. Il assure la circulation sanguine en pompant le sang par contraction rythmique vers les vaisseaux sanguins.

La fréquence cardiaque (FC) désigne le nombre de battement cardiaque ou de pulsation par unité de temps. Ce temps est généralement exprimé en minute. Par exemple, chez un adulte en bonne santé, la fréquence au repos se situe entre 50 (pour un sportif pratiquant l’endurance) et 80 pulsations par minute. Dans le cerveau, c’est le système nerveux interne qui commande le rythme cardiaque. La division parasympathique de ce dernier ralentit le rythme cardiaque tandis que la division sympathique accélère le rythme cardiaque.

Le protocole expérimentale


L'expérience a eu lieu le samedi 28 janvier 2012, à l'hôpital des maternités de Rabat entre 8h et 14 h. Elle a consisté à enregistrer le rythme cardiaque des volontaires durant des moments de silence et des moments d'écoute de musique. 10 volontaires âgés de 8 à 45 ans ont participé à cette expérience. Seulement, nous n'avons réussi à enregistrer que 9 séries de mesure, l'expérience pour un volontaire a échoué. Ci-dessous les caractéristiques des volontaires:



Pour cette expérience, nous avons utilisé la technique de l'électrocardiographie (ECG). Elle consiste à enregistrer, à l’aide d’électrodes placées sur le volontaire, les courants électriques des contractions du cœur.
Mise en relation entre les contractions du cœur et la courbe de l’éléctrocardiogramme. 





L’équipement que nous avons utilisé pour l’électrocardiographie est un dispositif portable appelé Holter ECG. Cet appareil accroché au cou et connecté aux électrodes permet d’enregistrer ce potentiel électrique.





A la fin de l’enregistrement, les données ont été transférées à un logiciel sur ordinateur permettant l’analyse et la représentation graphique des mesures.

Voici, par exemple, une partie de l’ECG de Jaafar Hanafi obtenue après transfert des données sur ordinateur 

Compte tenu de la complexité de l’interprétation de l’ECG, nous avons fait appel à une spécialiste en cardiologie Dr Laila Haddour pour calculer notamment le rythme cardiaque des volontaires dans un intervalle de temps donné.

Les étapes que nous avons suivies pour la réalisation de cette expérience sont successivement comme suit:

1) Nous avons enregistré l'ECG de base (au repos) des volontaires,
2) Nous avons pris la masse et la taille des volontaires,
3) Nous avons constitué deux groupes de 5 volontaires pour réaliser l'enregistrement des ECG,
4) Nous avons placé les Holter ECG sur les volontaires.
5) Nous avons installés les volontaires dans une pièce insonorisée avec les yeux bandés afin de réduire tout facteur extérieur pouvant fausser les résultats de l'expérience,
6) Nous avons placé sur chaque volontaire un casque raccordé à un lecteur MP3,
7) Nous avons lancé l'enregistrement de l'ECG 15 minutes avant le début du programme musical.




Selma au début de l'expérience (moment de silence)
8) Ensuite nous avons lancé le programme musical composé de trois morceaux de 15 minutes chacun avec deux niveaux de volume (normal et plus élevé) tout en faisant une pause "silence" de 15 minutes après chaque morceau de musique. Ce programme musical est composé des musiques suivant l'ordre d’écoute ci-après:



1) Une musique classique : La 9ème symphonie de Beethoven, Mouvement n°2.


2) Une musique rock : Sultans Of Swing de Dire Straits 



3) Une musique techno : Choklate de The tea (Remix )




Youssef entrain de changer de piste musicale
10) Après les 15 minutes de silence suivant le dernier morceau musical, les Holter ECG sont retirés des volontaires et connectés  à l'ordinateur afin de procéder au  transfère des données enregistrées par logiciel d'analyse des ECG.


Musique et apprentissage

Les Arts, et en particulier la musique, contribuent au développement de la personne qu’il soit émotionnel, intellectuel, social ou encore culturel. Encore plus efficace chez l’enfant, ce développement considérable fait l’objet de plusieurs rechercher, marquant ainsi l’entousiame et l’implication des plus grands neurologues et psychologues de la planète. Les études réalisées ont fait état de la capacité à mieux développer les deux hémisphères du cerveau humain par la pratique régulière de la musique. Ainsi, la musique jouerait un rôle important dans le développement de nos capacités intellectuelles, mais aussi dans l’integration et l’épanouissement de l’enfant et du jeune.


Sur le plan intellectuelle

Comment booster ses neurones ? Plusieurs études ont démontré que les pouvoirs de la musique agissent sur l’apprentissage. C’est tout d’abord dans le domaine intellectuel que l’on enregistre les plus belles performances. Et si la musique pouvait, au lieu de vous métamorphoser en un virtuose, faire ressortir en vous le talent d’une future Marie Curie ou d’un Galilée.Jouer un instrument ou encore chanter, il n’y a rien de tel pour doper son intelligence. 

En effet, la pratique de la musique permet de faire intervenir en simultanéité un grand nombre d’aire cérébrale et permet aussi de relier les deux hémisphères. Même si la musique est principalement traitée par l’hémisphère droit, l’hémisphère gauche joue un grand rôle dans la mesure où il intervient dans le processus de « création » musicale et plus précisément la détermination de l’intervalle entre chaque note d’une mélodie. 

Prenons le cas le plus simple : un musicien. Lorsque ce dernier joue un instrument, il fait intervenir les aires visuelles pour « scanner » avec une grande rapidité les partitions complexes. Ses aires motrices des mains droites et gauches traduisent les croches, les doubles croches et les tripes croches avec une rapidité remarquable. Leur mémoire travaille pour maîtriser les parties les plus difficiles et leur cortex auditif met en œuvre en plus, la capacité d’écoute des autres musiciens et la coordination générale. Ainsi, le cerveau du musicien et par extrapolation, le cerveau humain en général possède une capacité d'adaptation étonnante, permettant à tout guitariste, pianiste ou encore violoniste de générer, après 20 minutes seulement de pratique, des connections nerveuses et ramifications entre les régions cérébrales de l'ouïe, de la perception sensorielle et du mouvement. 




Les résultats de ces entraînements intensifs des aires cérébrales s’illustrent à travers l’étude du cerveau des virtuoses au scanner. Effectivement, ces études ont montré que le volume de nombreuses aires cérébrales impliquées dans ce travail est plus élevé que la normale. La multiplication des neurones et des connexions entre eux sont la cause de cette augmentation de volume.Pour conclure, dans le cadre de la pratique d'un instrument à haut niveau, le système nerveux touche à ses propres limites. Ainsi lorsque ce sens gagne en précision, sa région cérébrale associée se développe et gagne du terrain.


Les nombreuses parties du cerveau impliquées lorsqu’on écoute ou joue de la musique

Ces résultats sont surprenants et se concrétisent dans d’autres expériences. Une étude réalisée en 2006 a rassemblé deux groupes d’enfants. Le premier étudiait pendant 8 mois environ le piano tandis que l’autre pratiquait des activités diverses tel que le théâtre. Résultat ? Le premier groupe a obtenu un score deux à trois points plus élevé à un test de QI par rapport au second groupe.Comme nous l’avons expliqué pour le musicien, l’apprentissage de la musique chez ces enfants a permis le développement d’aires cérébrales nombreuses et la construction de nouvelles connexions neuronales. Le plus important c’est que la plupart des circuits cérébraux peuvent être réutilisés dans d’autres activités que celle de la pratique de la musique et s’est la ou réside la véritable puissance de cet art ! En effet, le nombre d’airs cérébraux impliqués permet de développer des facultés telles que la dextérité manuelle, la perception et la compréhension. Par exemple, l’accroissement du nombre de connections entre les neurones dans la zone cérébrale mise en jeu dans le raisonnement « spatio-temporel » développerait la compréhension des mathématiques : Chers Mélomanes, et si vous deveniez bon en maths grâce aux cours de piano ? 

Ainsi la musique peut constituer une porte d’entrée privilégié pour plusieurs matières fréquemment délaissées par les collégiens telles que la physique, la biologie, la linguistique ou encore l’informatique. Rajoutons que la « création musicale » dont le siège est dans l’hémisphère gauche sollicite plus généralement l’improvisation, l’inventivité, l’imagination et l’expression orale comme écrite qui sont des atouts essentiels chez une personne.




   La musique a peut-être joué un rôle dans la théorie de la relativité. A vous de juger.

La musique, un élément privilégié pour les enfants et les jeunes

De nombreuses expériences ont mis la lumière sur les effets de la musique chez les petits et les jeunes dans le cadre de l’apprentissage. En effet, à partir de 5 ans et même avant, la musique a la possibilité de constituer un support privilégié pour l’apprentissage. 

Les enfants, dès leur plus jeune âge, possèdent un cerveau musical très développé. Une étude a montré que des enfants de 8 ans pouvaient détecter quelques fausses notes dans un morceau musical mais que seuls les enfants ayant commencé la musique très tôt vers l’âge de 3 ans pouvaient détecter , à l’instar des adultes musiciens , l’intégralité des fausses notes d’un morceau musical. Cet atout se manifeste aussi à travers le langage et c’est la où réside la puissance du cerveau musical. 

Toujours dans le cadre de la même expérience, les chercheurs tentaient de reproduire ce type de test mais cette fois-ci avec le langage, en introduisant des sons linguistiques dont la fréquence a été modifiée, ce qui équivaut à une fausse note. Ces chercheurs ont constaté que les petits musiciens percevaient mieux ces « fausses notes » que les non-musiciens. Cela constitue un élément positif dans la mesure où la musique permettrait d’améliorer les capacités de lecture. En effet, le faite chez les petits musiciens de percevoir les « fausses notes » témoigne d’une capacité de lecture plus élevée car leur perception des sons est plus développée. 

Mais me diriez-vous, quel est le rapport entre la perception et la lecture chez l’enfant ? La difficulté de lecture réside dans un défaut de perception des sons car s’ils ne réussissent pas à capter la prononciation de ces mots complexes à l’oral, ils auront beaucoup de mal à les reconnaître à l’écrit et à les répéter. Pour conclure, la musique et la lecture / langage possèdent un grand nombre de circuits cérébraux en commun et c’est pour cela que lorsqu’on fait des progrès en musique, on améliore naturellement aussi ses compétences pour le langage tel que l’apprentissage de langues étrangères et la lecture.



Les jeunes et surtout les collégiens bénéficient aussi des pouvoirs de la musique car la musique constitue un de leurs centres d'intérêt principale naturel et c’est ce qu’on a notamment remarqué à travers le sondage. Comment vous jeune, pouvez faire de ce centre d’intérêt un atout ? En dehors du fait que la musique développe les capacités intellectuelles, cette dernière apporte d’autres avantages qui accompagneront le futur adulte à la réussite scolaire. C’est sur le plan personnel et affectif que la musique peut jouer un grand rôle. Tout d’abord, elle contribue fortement au développement de la personnalité. Par exemple, la culture et la critique musicale constituent une véritable ouverture d’esprit à part entière.De plus, un élève qui doit se présenter publiquement lors de concerts ,essaye de développer un contrôle de ses émotions, une confiance en lui, une assurance, une habileté à communiquer, à s’exprimer grâce à la pratique d’un instrument ou du chant. Cela lui permettra ensuite de mieux gérer des moments de stress, de sensibilité ou encore de nervosité. A travers cet outil, il développera sa confiance et son estime de soi et par l’intermédiaire des chants ou des chorales, il pourra développer sa capacité de s’intégrer dans un groupe d’individu. Les effets sont d’autant plus concrétisant sur le plan affectif car la musique permet d’extérioriser les émotions. Nous avons vu dans la partie précédente que la musique est la matière idéale pour ressentir une forme d’émotion. . En plus, l’expression des émotions à travers la musique permet aux jeunes de surpasser certaines étapes pendant lesquelles ils peuvent vivre des difficultés de communication

 
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